Scandale Amiante: face au déni de justice contre les victimes, la mobilisation est indispensable!
Dans le scandale de l’amiante, le ministère public demande la fin des investigations dans plusieurs enquêtes pénales, considérant qu’il est impossible de déterminer avec certitude quand les victimes ont été intoxiquées.
Une décision qui pourrait ouvrir la voie à des non-lieux dans une vingtaine de dossiers.
La Fédération CGT Verre-Céramique condamme cette position qui est une insulte aux victimes de l’amiante décédées ou qui souffrent dans leur chair, et leurs familles.
Cette position dédouane les employeurs de leurs responsabilités en matière de protection de la santé des travailleurs.
Elle délivre un permis de nuire aux employeurs sur la santé des salariés face aux substances dangeureuses qui ne sont actuellement pas reconnues par les entreprises.
Enfin elle remet en cause le principe de précaution et de prévention alors que les gardes fous pour protéger la santé des travailleurs sont menacés par le gouvernement et le patronat tel que les missions de CHSCT par exemple.
Il est urgent au contraire:
– De reconnaitre la responsabilité totale des employeurs qui ont exposé ces salariés, parfois leurs familles à cette substance mortelle,
– D’obtenir pour les salariés la réparation financière et le départ anticipé dès 55 ans,
– De reconnaitre les sites concernés en sites classés amiantes,
– De renforcer les moyens du CHSCT et de généraliser sa mise en place dans les entreprises de moins de 50 dalariés, de créer des CHSCT centraux et des CHSCT de sites,
– De renforcer les dispositifs de préventions contre l’exposition aux produits cancérigènes mutagènes et reprotoxiques (CMR).
La Fédération CGT des travailleurs du Verre et de la Céramique appelle les salariés de ces champs professionnels à se mobiliser pour faire reconnaitre les maladies professionnelles, mettre en place de vraies politiques de prévention et obtenir la réparation financière et les départs anticipés en retraite dès 55 ans.