Céramiques 43 : La continuité de l’activité prononcée par le tribunal.

Céramiques de Haute Loire : La continuité de l'activité prononcée par le tribunal, RDV le 15 décembre.

 

Le tribunal de commerce de Lyon a décidé, ce jeudi 5 novembre, d’accorder un nouveau répit aux Céramiques de Haute-Loire, en redressement judiciaire depuis décembre 2019.

Le tribunal de commerce de Lyon a décidé, ce jeudi 5 novembre, d’accorder un nouveau répit aux Céramiques de Haute-Loire, en redressement judiciaire depuis décembre 2019.

L’audience, qui s’est tenue à huis clos, a débouché sur une décision de continuité de l’activité jusqu’au 11 décembre, avant que le cas de l’usine de Couteuges ne soit à nouveau examiné le 15 décembre. Anciennement connue sous le nom de Carofrance, l’entreprise emploie 82 salariés.

L’avenir des Céramiques de Haute-Loire est très incertain

La sous-préfète de Brioude, Véronique Ortet, précisait ce jeudi, que « la Région et les services de l’État restent très mobilisés ».

Une situation très compromise

Ce vendredi, l’union départementale (UD) CGT devrait réagir par un communiqué officiel. « Si le tribunal a annoncé une continuité de l’activité, la situation est très compromise, car aucun repreneur ne semble sur les rangs, confie Pierre Marsein, secrétaire général de l’UD. On souhaite que tout soit fait pour trouver une solution. »

Si la fabrication de carrelage n’a plus de débouché, pourquoi pas ne pas installer une autre industrie ? Avant, l’usine faisait des tuiles…

Et le syndicaliste ajoute : « Il y a eu 80 emplois supprimés avec Copirel il n’y a pas longtemps. Là, ce serait 80 de plus… C’est terrible. Et on sait que des emplois industriels qui disparaissent, c’est d’autres emplois en moins… »

Ce site de production de carreaux en céramiques a été l’objet de nombreuses fautes stratégiques et de manoeuvres destinées à récupérer les marchés et la marque. Ainsi il a été délesté de son service commercial, puis de nombreuses productions ont été transférées sur d’autres sites en Europe et enfin de nombreuses suppressions d’emplois à l’occasion de chaque revente du site.

Même si la partie reste difficile, il y a des solutions qui ne sont pas explorées. Un éventuel repreneur pourrait par exemple développer la partie commerciale, en lien avec le plan de relance et les marchés publics qui s’ouvrent actuellement.

Il est urgent que les pouvoirs publics organisent une table ronde et soutiennent les projets de reprises qui pourraient se présenter. La Fédération oeuvre auprès du Ministre de l’Economie dans ce sens.

 

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