Duralex : Fortes Mobilisations le 28 octobre pour que vive la verrerie.

A l'appel du syndicat CGT Duralex, de l'Union départementale CGT du Loiret et de la Fédération CGT Verre-Céramique, plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées ce 28 octobre, devant le tribunal de commerces d'Orléans. Mohammed Oussédik, secrétaire général de la Fédération représentait la Fédération et s'est exprimé pour soutenir le projet industriel, commercial, écologique et social porté par la CGT et les salarié-es. Il a rappelé les dévoirs de l'Etat, d'organiser rapidement une table ronde avec les éventuels repreneurs pour notamment localiser la marque, investir dans l'outil;de production et notamment la réfection du four mais aussi le développemnt d'écoles verrières d'excellences, la primauté à Duralex, Arc et Pyrex des marchés publics notamment avec l'éducation nationale et une meilleure prise en compte du prix carbonne dans les prix de revient pour que notamment les produits duralex puissent voir le jour dans les rayons de la grande distribution.

A l’appel du syndicat CGT Duralex, de l’Union départementale CGT du Loiret et de la Fédération CGT Verre-Céramique, plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées ce 28 octobre, devant le tribunal de commerces d’Orléans. Mohammed Oussédik, secrétaire général de la Fédération représentait la Fédération et s’est exprimé pour soutenir le projet industriel, commercial, écologique et social porté par la CGT et les salarié-es. Il a rappelé les dévoirs de l’Etat, d’organiser rapidement une table ronde avec les éventuels repreneurs pour notamment localiser la marque, investir dans l’outil de production et notamment la réfection du four mais aussi le développemnt d’écoles verrières d’excellences, la primauté à Duralex, Arc et Pyrex des marchés publics notamment avec l’éducation nationale et une meilleure prise en compte du prix carbonne dans les prix de revient pour que notamment les produits duralex puissent voir le jour dans les rayons de la grande distribution. 

 

Des verres Duralex et des services en verre pour table étaient mis à l’honneur, illustrant le savoir-faire, la notoriété et la qualité des produits Duralex. Des produits qui ont été négligés par les actuels dirigeants et actionnaires, notamment en délaissant la stratégie de développement commerciale, en ne localisant pas la marque et en sous investissant dans la verrerie historique.

La CGT porte un projet industriel qui de l’avis de tous (notamment élus politiques et potentiels repreneurs) sera de nature à pérenniser et développer les produits duralex, le site et et ses emplois. Les repreneurs qui sont sur les rangs de ce bijoux industriel sont avertis : Le développement de Duralex passe par des investissements et la modernisation de l’outil de production, par le développement du service commercial, notamment vers la grande distribution et les marchés publics, vers la mise en place d’un vrai centre de recherche et la localisation de la marque à La Chapelle Saint Mesmin.

Une nouvelle audience se tiendra le 25 novembre au tribunal de commerce d’Orléans pour faire le point sur la situation financière de la verrerie Duralex, qui emploie 248 salariés, placée en redressement judiciaire fin septembre, a-t-on appris mercredi.

Un point d’étape se tenait ce mercredi à huis clos au tribunal de commerce. «Le tribunal a fait le point sur la situation financière un mois après le redressement judiciaire. Il en ressort que d’après le chiffre d’affaires budgété, l’entreprise peut fonctionner jusqu’en décembre sans problème. Ensuite il faudra affiner l’expertise», a déclaré à l’issue de l’audience Pascal Colichet, secrétaire CGT du CSE de Duralex.

«Aucun nom de candidat à la reprise n’a été communiqué», a-t-il ajouté. Le groupe propriétaire de la marque Pyrex est toutefois souvent cité parmi les potentiels repreneurs. La date de dépôt des offres a été fixée au 31 décembre.

Duralex, célèbre pour sa vaisselle en verre trempé vendue dans le monde entier, a été placé en redressement judiciaire le 23 septembre avec une période d’observation de six mois. L’entreprise, implantée à La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret) dans l’agglomération orléanaise, avait dû fortement réduire sa production suite à un incident lié au remplacement de son four en 2017.

A cette situation dégradée se sont ajoutés les aléas de la crise sanitaire, avec une perte d’environ 60% du chiffre d’affaires du fait de l’arrêt des exportations, qui représentent 80% l’activité de l’entreprise, mais aussi des actionnaires sans vision industrielle et stratégiques et des dirigeants d’entreprises défaillants et limités du point de vue des compténeces managériales, industrielles et commerciales.

Déjà en 2008, l’entreprise, alors aux mains d’un homme d’affaires turc douteux qui avait pillé l’entreprise et fait fermer le site de Rives de Giers, avait par ailleurs été acculée à la liquidation judiciaire, avant d’être reprise à la barre du tribunal de commerce par l’équipe dirigeante actuelle.

La Fédération soutient les salarié-es dans ce projet industriel et demande aux pouvoirs publics de veiller à ce que la meilleure offre de reprise soit soutenue. cette offre doit reprendre le projet industriel, commercial, environnemental et social portée par la CGT et les salarié-es 

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