Le syndicat passe de 2 à 4 sièges (sur 7) au 1er collège avec une représentativité de 36% et 100% des candidats présentés élus titulaires.
A été élaborée une liste avec 2 nouveaux candidats et 2 « anciens » avec pour avantage d’appartenir chacun à 4 ateliers de productions différents, ce qui a eu une influence positive pour les votes.
Pour la 1ere fois depuis la création du syndicat à Eurofloat, un candidat au 2eme collège (ancien délégué du 1er collège) a été présenté. Charles Beck était seul sur la liste CGT, ce qui n’a pas pu faire le poids face à la liste conséquente de la CFDT. Une candidature courageuse à souligner, ce sera un des points à travailler pour enrichir la liste.
Voilà donc une nouvelle et jeune équipe dynamique qui aura autour d’elle d’anciens délégués syndiqués actifs parmi ces membres comme, notamment, Denis Chereque, trésorier du syndicat qui apporte des conseils précieux tout comme Robert Vivier Boudrier, jeune retraité et qui voulait garder contact avec le syndicat et continuer à suivre l’actualité de près.
Le travail continue d’être actif, présent et dévoué pour les salarié·e·s. Ryad Tounsi (DS+élu) Mickael Chalencon (DS+élu) Abed Mokhtari (élu) Grégory Gay (élu)
Pour mieux comprendre : Eurofloat est une filiale de Saint Gobain Glass créée en 1989, puis Riou actionnaires à parts égales avec SGGF depuis 2012 qui fabrique du verre plat pour le bâtiment. Il y a environ 200 salarié·e·s hors intérimaires qui complètent les effectifs selon la saisonnalité.
L’entreprise a réalisé son année record en 2022 avec un CA de 19,8M€ avant de connaître un début d’année 2023 plus calme, lié notamment au ralentissement du marché du neuf que le marché rénovation peine à pallier, ce qui a engendré l’arrêt d’une équipe de production et un ralentissement des autres lignes.
Les enjeux actuels : Eurofloat fonctionne depuis la NAO 2022 en négo inter-sites avec Chantereine et Aniche pour un alignement récent des grilles de salaires équivalentes, ce qui était demandé depuis la création de l’entreprise et obtenu grâce à un travail de longue haleine débuté par nos anciens délégués.
Malgré tout, des retards sont tout de même notables pour certains sur des différences de coefficients. Les élus quant à eux dénoncent les différences de salaires, des négo au ralenti, l’évolution de l’inflation et les revoyures qui ne sont pas toujours suffisantes, des effectifs renouvelés par de nombreux départs en retraite liés à une population de salariés vieillissante mais également à des démissions plus nombreuses que par le passé, poussées par une pression anormale de production, les conditions de travail et la gestion du personnel, les accords revus à la baisse et la proratisation de certains acquis par une agilité de la direction, pour des “petites” économies…
La CGT, plus que jamais au cœur des luttes, a mené pour conserver de bonnes conditions de travail et un salaire convenable.