Glass Valley, la CGT à l’offensive pour l’avenir de la filière verrière.

Le vendredi 19 février 2021 s'est tenue l'initiative sur les industries verrières dans la Glass Valley organisée par l'UD Seine-Maritime, la Région CGT Normandie, les Unions Locales d'Eu-Le Tréport et de Dieppe et La Fédération CGT Verre-Céramique (représentée par Nadine Czorny membre du Bureau Fédéral et Mohammed Oussedik, Secrétaire Général).

Voici le compte rendu complet de cette réunion qui pérvoit un plan de travil pérenne sur le plan revendicatif, économique et syndical :

 

Le vendredi 19 février 2021 s’est tenue l’initiative sur les industries verrières dans la Glass Valley organisée par l’UD Seine-Maritime, la Région CGT Normandie, les Unions Locales d’Eu-Le Tréport et de Dieppe et La Fédération CGT Verre-Céramique (représentée par Nadine Czorny membre du Bureau Fédéral et Mohammed Oussedik, Secrétaire Général)

Voici le compte rendu complet de cette réunion qui pérvoit un plan de travil pérenne sur le plan revendicatif, économique et syndical :

L’Introduction du secrétaire de l’UL CGT Eu Le Tréport Vallée de la Bresle, vous la retrouverez à la suite des débats qu’elle a permis : 

 

Chez Verescence

Dès l’annonce du PSE par la Direction Générale, notre Organisation Syndicale avec l’appui du Député Sébastien Jumel et le Maire du Tréport Laurent Jacques, ont pris l’initiative d’interpeller, le Président de la République ainsi que le Ministre de l’Economie, par courrier sous forme d’une lettre ouverte pour les solliciter d’organiser une réunion avec l’ensemble des acteurs de la filière verrière.

Après deux interventions du Député Jumel dans l’Hémicycle et une motion adoptée par plus de 20 communes de notre territoire pour valoriser le « fabriqué en France », il semblerait que des décisions positives soient actées par la plupart des grands acteurs de la parfumerie et de la cosmétique.

le projet de PSE de la Société Verescence France, les déclarations récentes de ces grands Groupes de la cosmétique couplé à la mise en place d’un accord d’Activité Partielle de Longue Durée pour l’ensemble des Salariés préservant la trésorerie du Groupe Verescence rendent caduques les motivations de la Direction Générale sur la nécessité d’avoir recours à des licenciements économiques.

De plus, les entreprises verrières doivent adopter comme l’ont fait ces grandes marques de la parfumerie / cosmétique une déclaration visant à préserver les Sous-Traitants de l’ensemble de la filière de l’industrie verrière.

Verescence a déjà perçu des aides publiques depuis le début de la crise sanitaire (Activité Partielle, Prêts garanties par l’état, paiements différés et étalement des cotisations URSSAF) ; d’autres aides sont à venir (APLD, baisse des impôts de production, plan de relance en faveur de la transition énergétique).

Ces aides publiques doivent avoir pour objectif la préservation de l’emploi en évitant les licenciements économiques.

Le projet de réorganisation de la société Verescence France permettrait une valorisation conséquente du Groupe au moment de la revente par le Fonds d’Investissement Stirling Square Capital Partners.

Il nous semble tout à fait inacceptable d’utiliser la pandémie comme effet d’aubaine lorsque des solutions alternatives existent, préservant l’emploi et les compétences.

Des mesures doivent être envisagées pour faire face à ces situations, la transformation des aides publiques en créances remboursables au moment de la revente du Groupe pourrait en être une.

Chez VERRERIE ZIGNAGO VETRO BROSSE, Ingrid présente le groupe

Vieux Rouen Zignago Bross appartient à un groupe italien, nous sommes 6 élus et explique que la masse salariale baisse, les départs en retraite ne sont pas remplacés, nous somme à 276 salariés au lieu de 400 salariés, il y a trois ans.

Nous avons signé un accord APLD pour protéger les salariés sur 3 ans, sur le site la fabrication de la carafe est très impactée, nous fessons du luxe, nous avons une centaine intérimaire et l’Italie et la Pologne font plus de l’alimentaire.

Pendant 7 semaines le site a été à l’arrêt pour le changement d’un four, un accord de chômage partiel de longue durée a été mis en place, la polyvalence est demandée au salariés et les formations ergonomie aussi.

Suite à la mise en place, nous restons sur 2 lignes concernant la fabrication automatique sur 2 à 3 jours et le semi-automatique 1 robot sur 2.

rappelons que les marges de ces groupes sont très élevées alors que les salariés sont payés au SMIC.

Chez Pochet du COURVAL

Maintenant que les accords APC et APLD sont mis en place, les conditions de travail se dégrade sa devient dur sur les lignes, le syndicat CGT a voulu lancer un débrayage pour les conditions de travaille mais les salariés n’ont pas du tout suivi alors que Courval a eu 10 millions d’euros d’investissement.

Et Maintenant une cellule polyvalence a été mise en place pour travailler sur les deux sites.

Chez NIPRO Aumale

Cette entreprise va bien et la demande pharmaceutiques est très présente .

Chez SGD Pharma

La production est actuellement demandée, pas question d’arrêter les lignes, il y a un peu de télétravail.

Chez SSV

Pas de PSE, ni d’accord de performance en vue pour le moment et elles ne s’en sortent pas trop mal face à la crise sanitaire.

Chez Saverglass :

Pascal Vallé et Fred Godeby(membre de la CEF Verre-Céramique) présentent l’entreprise :

“Fond Américain à Feuquières dans l’Oise, dit que le groupe a une baisse de CA de 7% et de 15% en Europe, nous avons pas eu d’accord APLD, car je pense que nous allons être vendus dans le second semestre, nous avons perdu environs 100 personnes , nous somme plu qu’a 900 salariés en ce moment, nous avons pas eu d’embauche pendant 2 ans , les départs vont compenser la réduction du personnel, nous avons eu un PDG qui combat la CGT, les autres syndicats du site son tous contre nous , nous allons rentrer en NAO et je pense que nous n’aurons pas grand chose.

La direction a fait de PGE de 50M€, un CA de 550M€ budget 2020 et plus de 100M€ Ebitda.

Franck Marchand présente la situation de son entreprise Verescence Abbeville

“320 salariés, nous avons subi 2 mois ½ de confinement sauf pour le client E-Lauder avec environs 100 salariés disponible. La CGT a demandé à remercier le personnel (par la prime de l’état) qui a travaillé mais la direction a refusé et a gelé les NAO en 2020 par mesure de précaution mais a quand même distribué les enveloppes bonus des cadres. 2021 s’annonce de la même façon.”

Nadine Czorny complète pour Verescence Abbeville :

Elle explique que “la direction demande des subventions pour moderniser avec des robots ce qui supprimera de faite des postes, et leur fera gagner de l’argent au niveau de la productivité. Nous avons fait un CA de -13%, 400€ d’intéressement ont versé en 2020, pour rappel l’intéressement est toujours aléatoire, ce n’est pas un salaire.

Nous avons porté une action en justice contre notre direction sur le fait que le chômage partiel devait impacter la prime de fin d’année selon notre direction bien qu’un accord d’entreprise n’en faisait pas la même version, Verescence a perdu devant le juge, et ils ont du versé 1000€ au syndicat CGT.

Nous avions porté cette affaire au niveau du syndicat et du CSE.

Le CSE a été débouté, si nous n’étions pas bien structuré syndicalement avec des statuts a jour, nous n’aurions pu mener notre affaire jusqu’ au bout .”

Rose pour enchaine pour le Groupe Carbone :

Chez Larbo métra Dieppe, elle explique qu’en septembre “notre employeur nous a proposé un APC, nous avons refusé sur annualisation du temps de travail, payé 35 heures, nous avions une surcharge de travail ;sans prime, plus de paiement des pauses, nous n’avons pas acceptés.

Alors ils nous a menacés de licenciement, il a annoncé aux collègues de la sérigraphie qu’il y avait 6 licenciements sur 13 et en plus qu’il a touché des aides de l’état et a investie dans des machines rapide.”

Laetitia présente son entreprise Jenniver et la situation des salarié-es, moment très poignant démontrant que l’exploitation patronale existe en core bel et bien dans notre pays, soutenus par les entreprises donneurs d’ordre et les pouvoirs publics :

120 salariés et 2 syndicats, 3 CGT et 3 CFDT, nous travaillons à 875% pour Verescence, nous avons fait du chômage partiel et l’activité repart un peu avec une demande de faire des heures en plus.

Mega-verre Saint Quentin Lamotte, nous n’avons pas de syndicat, je suis syndiquée à l’UL , il y a 2 activités la parfumerie et la pharmacie,

le patron monte les 2 activités les une contre les autre, c’est l’enfer, les samedis de travail sont imposés et nous ne pouvons pas les récupérer, nous devons nous justifier, sur la période de la Covid, il a refusé le chômage partiel, avec 20 ou 25 ans ancienneté au SMIC avec 1350 flacons a trier à l’heure, aucun coefficient tout le monde à la même enseigne, pas le droit d’aller au toilette ni de parler.”

La CGT avec l’ensemble de ses structures va agir pour mettre fin à cette exploitation sauvage et inhumaine, Pascal Morel Secrétaire de l’UD 76, résumant bien la pensée de toute la CGT. Les structures de la CGT doivent être là pour aider sans juger.

Au delà du ca de Jenniver, il précise que nous avons besoins de travailler collectivement, pour ne pas laisser les salarié-es et nos militantes isolées face à ce type de patronat.

Il propose aussi de s’adresser à tous les salarié-es de la sous-traitance de la glass valley et de faire un tract 4 pages pour expliquer la logique des donneurs d’ordres aux sous-traitants dans un pays d’ou il y a de l’argent, il y a eu 465Milliards € de dividende.

Comment travailler mieux et moins, on n’est pas des machines à produire, on est des humains, l’état à donné les moyens aux employeurs pour former les salariés sans que cela coût.
Nous devons être à l’offensive des coefficients, salaires et des conditions de travail, vous avez des droits, le renforcement du salaria est un point clé.

Le secrétaire de l’UL de Dieppe Mathias, explique que c’est une sous-traitance d’une sous-traitance, les temps de pauses ne sont pas payés par rapport à la convention collective qui dit le contraire sa était une longue bataille, les salariés ont été réuni 2 samedi à l’UL, le résultat à l’élection à 90%, le travail paye et avec l’APLD les filles perdent 20€ sans travailler.

Les interventions faites à l’assemblée nous amènent à travailler en région et en croissement entre les UL, UD et Fédération.

L’union locale CGT est l’outil privilégié pour construire un rapport de force favorable aux salariés et aux populations.
Elle est le lieu ou peuvent s’élaborer des projets de territoire répondant aux besoins des salariés, des privés d’emploi et des retraités.
Dans un contexte de hausse du chômage, d’explosion de la précarité et de la régression généralisée des droits, des acquis, des inégalités.
J’appelle à l’unité et à la cohésion.
Nous somme tous à la CGT, quel que soit le syndicat professionnel auquel nous appartenons.

Le secrétaire de l’UD 76 Pascal Morel rappelle que cette réunion a été proposée par l’UD, la fédération verre et céramique et la région qui après interpellation de la CGT au niveau nationale.

Il est constaté que très souvent ces entreprises touchent les aides publiques sans contre parties et n’hésitent pas à faire signer à certains syndicats toutes sortes d’accords quitte à faire perdre les acquis aux salariés
Nous devons toutes et tous être en lien, chacune et chacun au sein de notre famille CGT.
Il s’agit d’avoir un échange dans la CGT, il faut que nous soyons complémentaires avec des relais au sein de l’Assemblée nationale.

Le Secrétaire Général de la Fédération verre et céramique Mohamed Oussedik présente le secteur avec 60 milles salariés direct, l’industrie verrières compte les 2/3, la céramique représente 20 milles salaries avec beaucoup de difficulté dans la céramique de la table et la céramique Pharma.

C’est un secteur à 90% verrier qui est sur ce territoire de la vallée de la Bresle, c’est ici, que s’ est construite la convention collective de l UMV pour les salariées de la sous-traitance. Rappelons que ces salarié-es n’avaient pas de convention collective et étaient à la merci des grands donneurs d’ordre qui avaient organisés cette sous traitance en cascade et ce dumping social.

Le verre est un secteur d’avenir et les grands groupes et leurs actionnaires se portent plus que bien :

Un document a été travaillé par les syndicats, intitulé “Plan d’avenir Verre-Céramique”. Ce document détaille la stratégie de la CGT en matière économique, industrielle, sociale et écologique pour assurer un avenir et une pérennité à nos industries, nos emplois ancrés dans nos territoires et nos terroirs.

La CGT doit aussi à notre avis travailler ensemble et de cette manière dans les territoires et au niveau national. Nous avons par exemple un travail spécifique très important sur notre stratégie syndicale sur les Firmes Multinationales.

Nous ne pouvons nous contenter de subir les politiques de ces FMN, sans intervenir directement sur leur stratégie

Chez Verrailla, lors de la vente par Saint-Gobain, par exemple, la CGT a porté un projet avec des propositions dans tous les domaines et mis des conditions pour la vente, accord sur investissement sur 5 ans, pérenniser l’emploi, maintien du siège social en France, entrée de la BPI et des salarié-es dans le capital, pérennité de tous les accords et conquêtes sociales…
dans la foulée nous avons(les syndicats CGT de Verallia) ont porté un projet d’introduction socialement responsable en bourse; Projet qui malgré les mauvais coups des fonds vautours Apollo et de la BPI a vu le jour.

Nous devons travailler la contrepartie des aides par rapport au maintien dans l’emploi, travailler la pénibilité dans les entreprises, les besoins d’investissements doit servir a pouvoir garder notre emploi plutôt que supprimer des postes. C’est le sens de l’intevention faite au Président de La République faite par la CGT, le députés Sébastien Jumel et Le Maire du Tréport Laurent Jacques. Nous devons travailler ensemble en respectant bien sûr le role des uns et des autres, et dans un esprit de compémentarité de nos actions toujours dans l’intérêt des salarié-es, des populations, des emplois et de nos territoires. En somme, l’intérêt général.

Nadine Czorny Verescence Abbeville explique que les conventions collectives vont être fusionnés (Verre à la main et l’Union des Métiers du verre) au 31 Décembre 2020 et que nous risquons de perdre des acquis.
Le patronat comme a son habitude souhaite toujours le moins disant social pour les salariés.
En cette période compliquée, l’importance d’être solidaire est encore plus forte et être plus nombreux pour porter nos voix est donc indispensable.

Pour être plus fort, cela ne peut passer que par la syndicalisation et une campagne pour gagner sur la répresentativité et notamment les élections professionnelles CSE.

Le secrétaire de la Région CGT Lionel Longeron, explique que cette réunion revêt un caractère particulièrement important.

Au delà de se rencontrer et de se connaitre, de connaitre cette filière méconnue mais très importante pour notre Région, il s’agit surtout de pérenniser un plan de travail CGT et de permettre à cette filière de se développer tout en visant les objectifs de garanties sociales, à commencer par les salaires et l’emploi en CDI de haut niveaux pour tout-es les salarié-es de la filière.

Quand les groupes affirment qu’ils manquent de compétence, nous ne devons pas laisser partir ces compétences, nous devons les relayer ,c’est très important de donner confiance aux travailleurs dans ce pays par la solidarité et la formation.
Les patrons savent travailler entre eux pourquoi pas nous ?

Lionel poursuit son propos en expliquant que les aides de l’état, doivent être conditionné à leur utilité réelle en matière d’emplois, d’amélioration des conditions de travail, de formation, de recherche et de rémunération. Ce doit être une exigence, même si l’opacité est volontaire et réelle en la matière, la région dispose par exemple d’outils de financement qui peuvent être mobilisés mais aussi conditionnées et contrôlés notamment par les organisations syndicales et les CSE.

Pascal explique que le plan de relance en Normandie va servir à la digitalisation, équiper pour avoir le moins de personnel possible, c’est avoir des usines sans salariés, comment faisons-nous pour nous organiser autour de ces sujets ?

Ces fonds publics ne doivent pas être des effets d’aubaine pour les entreprises et les actionnaires face à un gouvernement qui leur est totalement dévoué.

Comment s’organiser avec l’ensemble des structures.

 

Le secrétaire de l’UL Sébastien fixe le renforcement pour objectif.

Cela suppose une entraide et une solidarité certes, mais aussi une implication à la hauteur des moyens de chacune et de chacun :

Le 4 février nous avons distribués des tracts à Blangy sur Bresle, cela a bien été perçues et nous devons continuer le travail de terrain.

Nous devons aussi avoir plus que des liens avec les FD car nos moyens sont très faibles.

Nadine Czorny Verescence Abbeville conclue avec les informations au niveau des branches et notamment concernant les moyens gagnés pour les militantes et militants dans la convention UMV :

dans l’Union des Métiers du Verre nous avons 9 H pour des assemblées du personnel en dehors du temps de travail , des journées statutaire existent tout comme les journées économies sociales et syndicales ,c’est dans la convention collective , il faut s’en servir avant qu’ elle ne disparaissent.

Le secrétaire de la Fédération verre et céramique Mohamed Oussedik informe également les participant-es que nous avons un site :

www.verreceram-cgt.fr, dans lequel vous retrouverez les conventions collectives, les accords, les informations sur les entreprises, les éléments juridiques et même un site dédié aux élections professionnelles pour vous aider dans vos campagnes électorales.

Le vrai problème est de travailler interprofessionnelement, de décloisonner notre activité CGT, d’avaour plus de transversalité.

Il nous faut un plan de travail pour se développer, aider et nous devons mieux nous coordonner.

Le secrétaire de la région Lionel Longeron, Malgré l’énorme pression patronale et la répression anti-syndicale, il ya une forte attente des salarié-es.

il est donc plus qu’important de s’imposer dans les boites, et de s’y organiser collectivement.

La réunion se conclue par une synthèse des propositions :

– Elaborer tract de 4 pages,

– Elaborer un livre blanc pour la glass valley (, état des lieux, économique, social, écologique) en s’appuyant sur le travail de nos experts économiques et en les sollicitants pour qu’ils travaillent ensemble sur ce document.

– Organiser les assises du verre dans la région ou sur la glass valley

– Nous devons aussi travailler d’avantage notre stratégie et nos propositions su r les Sous-traitants, donneurs d’ordres, écologie, avenir industriel, salaires, emplois conditions de travail.

Cette initiative est donc un succès et un point d’appui pour élaborer notre démarche syndicale et revendicative à court, moyens et long terme.

Nous remercions les UL et la Mairie du Tréport pour la mise à disposition des locaux et pour l’accueil chaleureux réservé.

 

Introduction à notre initiative, par le secértaire général de l’UL d’Eu-Le Tréport 

Che(e)s Camardes,

Je tiens à remercier la présence des responsables de la FD verre et céramique, les responsables de la région, le secrétaire de UD 76, le secrétaire de l’UL CGT de Dieppe et tout les camardes.

Je remercie le maire de la ville du Tréport pour le prêt de cette salle.

Je tiens à excuser les membres de l’UL, le secrétaire de l’UD Amiens Kevin Crépin et les syndicats CGT Verscence Mers,Nigermat, Courval, SSV, Colver et Nipro qui n’ont pas pu être parmi nous.

Pour des raisons de sécurité sanitaire et de respect de geste barrière nous ne somme pas autorisés de prendre le repas dans cette salle, nous irons prendre le repas à l’UL CGT.

L’union locale CGT Eu Le Tréport Vallée de Bresle souhaite créer un dispositif qui s’appuierait sur le travail commun et collectif, Il faut savoir que notre zone activité fait 50Km de long sur 20 Km de large.

L’activité structurante de cette vallée est dominée par les métiers du verre et ses annexes : Plus de 75% de la fabrication mondiale des flacons pour parfum de luxe se font dans cette vallée.

Cette activité génère de l’emploi en sous traitante (parachèvement, sérigraphie) de même une activité importante en métallurgie avec de nombreuses mouleries ; Environ 60% de la population est concerné par cette branche d’activité.

Ensuite nous avons quelques entreprises de chimie plasturgie et de nombreuses entreprises de services liées à ces grands groupes industriels.

Il nous reste à convaincre les salariés que nous ne rencontrons pas assez souvent par manque de moyens militants et de temps.

Il nous faut travailler tous les aspects de la communication et, avant tout, utiliser un langage adapté, compris de tous.

Pour parvenir à un véritable échange, tous les acteurs doivent pouvoir s’exprimer.
Nous impliquerons une mise en service mutuelle des savoirs, des compétences et des outils par la formation.

La valeur de la CGT locale dépendra de l’implication des membres de chaque structure et de la manière dont cette implication leur permettra d’impulser un développement des valeurs mêmes de la CGT.

Pour cela il faut :

• savoir quel regard les non syndiqués portent sur le syndicat et quelles sont leurs attentes.

• se déployer vers des secteurs à faible taux de syndicalisation et à forte concentration de salariés.

• aller à la rencontre des salariés.

• mettre en œuvre toutes les forces de la CGT.

•avoir du temps, Chacun doit pouvoir garder son autonomie dans l’organisation.

La « glass vallée » fédère 65 entreprises et plus de 7.000 salariées spécialisées, avec de nombreux site sous-traitant en retirage.
Le Secteur flaconnage : parfumerie, pharmacie et cosmétique.
Les Entreprises : SGD PHARMA, POCHET, VERESCENCE, BROSSE, NIPRO, SSV, JENNIVER, MEGAVER, COLVER, SAVER GLASS ……

• Une filière d’excellence dans le flaconnage : 1er producteur mondial avec 75% de la production mondiale de flacons dédiés à la parfumerie de luxe et la cosmétique dans la vallée de la Bresle ;

• pour la parfumerie et la cosmétique de luxe, un savoir-faire reconnu dans la vallée de la Bresle avec un design et des productions à valeur ajoutée utilisant de multiples technologies (laquage, laquage intérieur, Metall’ing, Color’ing, polissage, marquage à chaud, sérigraphie, …) ;

• le verre est un matériau écologique, recyclable qui reprend des parts de marché sur le plastique depuis quelques années et notamment en cosmétique.
Difficultés et craintes rencontrées par le secteur

• La filière est très prisée par les fonds d’investissements et les entreprises souvent fortement endettées ;

• des frais fixes élevés qui obligent à charger les lignes de production sans répercussion des hausses des coûts de production aux grands groupes (LVMH, LOREAL etc.) surtout en période de crise lorsque les installations sont sur capacitaires ;

• des marges restent limitées dans le secteur et sous la pression des acteurs de luxe et de la cosmétique qui pèsent de leur pouvoir de négociations ;

• la demande en aval de la filière est devenue tributaire de la consommation en Chine et la concurrence avec les autres pays ;

• beaucoup de petites entreprises -50 salariées sous-traitants, tributaires des leaders.

• Des tensions financières pouvant aller jusqu’aux ruptures de paiement ;

• un assèchement des investissements qui provoque un déclassement de la compétitivité de la filière, comme cela avait été le cas au cours de la première décennie des années 2000.

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