Le 1er Avril ce n’est pas que du poisson !

Prime de risque, attaques contre la représentation syndicale, ordonnances pour imposer la reprise du travail.

 

Après avoir mis en place des mesures antisociales attaquant en profondeur les droits des salarié-e-s, le gouvernement continue à prôner la production au détriment de la santé des travailleurs et travailleuses et profite de la crise pour s’en prendre aux droits des travailleurs et travailleuses.

 

De nouvelles ordonnances ont été présentées le mercredi 1 avril devant le Conseil des Ministres par la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, et ce n’est pas un poisson d’avril.

 

Ces mesures s’inscrivent dans la politique criminelle du gouvernement et du grand patronat qui cherchent à faire reprendre le travail à marche forcée dans les secteurs non essentiels de la production.

- Instauration d’une prime pour inciter à aller travailler en pleine pandémie.
- Autorisation de la médecine du travail à prescrire des arrêts de travail, à effectuer des tests de dépistages au Covid-19, suspension de certaines visites obligatoires.
- Réorganisation des modalités de fonctionnement des organismes de représentation des salarié-e-s.
- Décalage au premier trimestre 2021 des élections des représentants syndicaux dans les Très Petites Entreprises (TPE), sans prorogation des mandats actuels.
- Rallongement de la période de formation de trois mois à six mois pour les apprentis.


Ces ordonnances servent de caution aux directions d’entreprise pour faire reprendre le travail aux salarié-e-s, sans aucune garantie réelle de protection tout en essayant de se défausser de leurs responsabilités en faisant signer aux salarié-e-s et sous contraintes des décharges de responsabilité pour continuer à travailler.


C’est également avec la complaisance d’organisation minoritaire que les chambres patronales de nos secteurs d’activités essayent de valider les reculs sociaux (prise de CP, désorganisation du temps de travail, mutualisation de la responsabilité de santé et sécurité, etc…)


Face à ce gouvernement et entrepreneurs qui entendent attaquer une fois de plus les salarié-e-s en les forçant à aller travailler en plein pic de la pandémie et préserver les profits des capitalistes à tout prix, l’urgence est à la mobilisation des salarié-e-s et à l’arrêt des productions non essentielles.


Ces derniers ont en effet prouvé à maintes reprises, que ce soit avec la mobilisation des personnels soignants depuis plus d’un an ou la mobilisation des salarié-e-s dans certaines entreprises non essentielles pour imposer leur fermeture, qu’ils étaient les plus à mêmes de déterminer les réponses adéquates à l’épidémie.


Pour notre fédération, la CGT la priorité c’est la santé des salarié-e-s, avec un système de protection sociale renforcer.

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