Owens-Illinois : Grève des salariés canadiens

Réunis à Montréal, le 10 juillet dernie, les travailleurs d'Owens-Illinois, la plus grande fonderie de verre du Québec, ont refusé dans une proportion de 95,7 % les dernières offres patronales.

La grande majorité des 340 travailleurs présents à l'assemblée, tous membres de la section locale 206-G des Métallos, ont du même souffle donné à leur comité de négociation le mandat de déclencher des moyens de pression au moment jugé opportun, pouvant aller jusqu'à la grève générale illimitée.

Les principaux points en litige portent sur les salaires, le régime de retraite et les assurances collectives.

Réunis à Montréal, le 10 juillet dernie, les travailleurs d’Owens-Illinois, la plus grande fonderie de verre du Québec, ont refusé dans une proportion de 95,7 % les dernières offres patronales.

La grande majorité des 340 travailleurs présents à l’assemblée, tous membres de la section locale 206-G des Métallos, ont du même souffle donné à leur comité de négociation le mandat de déclencher des moyens de pression au moment jugé opportun, pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée.

Les principaux points en litige portent sur les salaires, le régime de retraite et les assurances collectives.

« En plus de demander des concessions sur un aspect majeur, Owens Illinois n’offre rien qui puisse refléter la réalité économique », fait valoir le représentant syndical des Métallos, Stéphane Néron. « Avec le message qui lui est envoyé, l’employeur doit prendre conscience du sérieux et de la solidarité de nos membres dans l’obtention de leur juste part. »

« Les offres d’Owens sont proprement insultantes et elles choquent nos membres», lance le président de la section locale 206-G Éric Dumas. « Ils ont été nombreux à exprimer leur mécontentement en assemblée générale mercredi. Je salue leur volonté et leur désir d’obtenir mieux. »

Par ailleurs, le Syndicat des Métallos dénonce la décision de Québec de lever le quota et les amendes limitant l’utilisation de contenants à remplissage unique dans l’industrie de la bière.

« Cette décision fait mal à l’industrie du recyclage et de la fabrication du verre, aux travailleurs et à l’environnement », déclare le directeur québécois des Métallos, Alain Croteau.

« Nous demandons à ce que le gouvernement du Québec les rétablisse et procède ensuite, s’il tient à les ajuster, à une réelle discussion sur les impacts environnementaux et sociaux avec tous les acteurs concernés de la société civile.»

Rappelons que le Syndicat des Métallos présentera le 15 août prochain un mémoire à la Commission des transports et de l’environnement de l’Assemblée nationale.

Cette dernière est en réflexion sur les enjeux du recyclage et de la valorisation locale du verre.

Le Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, est le plus important syndicat du secteur privé au Québec. Il regroupe plus de 60 000 travailleurs et travailleuses de tous les secteurs économiques au Québec.

 

SOURCE Syndicat des Métallos (FTQ)

Print Friendly, PDF & Email

Adhérez en ligne

Bénéficiez d'un réseau, d'informations sur vos droits, d'un lieu d'échange...

Sur le même thème