VERALLIA : Un PDG très soucieux de l’avenir de son patrimoine familial !

Décidemment chez Verallia, l'argent est roi et tous les coups sont permis pour qu'il profite d'abord au PDG et à ses actionnaires. Ainsi la nouvelle trouvaille de M Gianuzzi, PDG de Verallia est de s'allier avec un fond vautour brésilien BW pour éviter de payer les droits de succession et de mutations pour lui et sa famille en cas de cession de ses titres et actions.

On est loin de l'intérêt de l'entreprise et des salariés de Verallia.

D'ailleurs pourquoi ne pas s'allier avec ses propres salarié-es quand on prétend être le 1er des salarié-es de Verallia. Pourquoi ne pas choisir de s'allier également avec la Banque Publique d'Investissement qui est un actionnaire à moyen et long terme et qui surtout appartient à l'Etat, donc à l'intérêt général...

Une fois de plus, les motivations spéculative et cupide du PDG rejoignent celles des intérêts financiers des fonds vautours tels que BW.

Le combat doit donc se poursuivre pour sauver des griffes de ces rapaces les salarié-es, leurs emplois, leurs droits et les sites industriels de Verallia (en nous excusant auprès des rapaces pour la comparaison, car eux au moins chassent pour leur survie). Voici donc le communiqué des syndicats CGT de Verallia France suite à cette honteuse opération spéculative : 

Décidemment chez Verallia, l’argent est roi et tous les coups sont permis pour qu’il profite d’abord au PDG et à ses actionnaires. Ainsi la nouvelle trouvaille de M Gianuzzi, PDG de Verallia est de s’allier avec un fond vautour brésilien BW pour éviter de payer les droits de succession et de mutations pour lui et sa famille en cas de cession de ses titres et actions.

On est loin de l’intérêt de l’entreprise et des salariés de Verallia.

D’ailleurs pourquoi ne pas s’allier avec ses propres salarié-es quand on prétend être le 1er des salarié-es de Verallia. Pourquoi ne pas choisir de s’allier également avec la Banque Publique d’Investissement qui est un actionnaire à moyen et long terme et qui surtout appartient à l’Etat, donc à l’intérêt général…

Une fois de plus, les motivations spéculative et cupide du PDG rejoignent celles des intérêts financiers des fonds vautours tels que BW.

Le combat doit donc se poursuivre pour sauver des griffes de ces rapaces les salarié-es, leurs emplois, leurs droits et les sites industriels de Verallia (en nous excusant auprès des rapaces pour la comparaison, car eux au moins chassent pour leur survie). Voici donc le communiqué des syndicats CGT de Verallia France suite à cette honteuse opération spéculative :

“Une information diffusée le 20 avril dernier par la presse financière « L’ AGEFI et Bourse Direct » a retenu notre attention : « Verallia : engagement collectif de conservation sur 26,2% du capital »

Il s’avère, d’après notre compréhension, que M. GIANNUZZI via son groupe familial, détenteur des actions Verallia et un groupement d’actionnaires (dont principalement BWA notre principal actionnaire Brésilien) se sont engagés ensemble à conserver leurs actions durant au moins deux ans … pour s’inscrire dans une disposition de Pacte Dutreil.

Ce Pacte Dutreil octroie des avantages aux actionnaires qui s’engagent à conserver leurs actions afin de permettre la transmission des entreprises sans risquer de remettre en cause leur pérennité.

Si cette loi fait rapidement penser aux difficultés de transmission des entreprises familiales, elle s’applique aussi aux holdings et aux société cotées avec des seuils réduits à 20% des droits de vote.

S’il s’agit de solidifier l’actionnariat, nous nous étonnons que la BPI ne se soit pas aussi engagée pour deux ans, certes il n’y aurait pas d’avantage fiscal, mais c’est bien dans l’intérêt du Groupe qu’elle s’est inscrite ?

Si M. Giannuzzi veut solidifier ce pacte d’actionnaire pourquoi ne le fait-il pas avec les actionnaires salarié-es de Verallia ?

Quels sont les avantages en contrepartie de cet engagement ?

Une exonération des droits de transfert des actions pour le donateur et le bénéficiaire, lequel prendra aussi l’engagement de garder les actions durant 4 ans.

L’un des associés signataires devra aussi continuer à exercer ses fonctions durant 3 ans.

Nous sommes interloqués par cette nouvelle qui soulève selon nous, de nombreuses questions :

ï‚· Avec ce type de pacte commun, notre PDG-actionnaire est-il vraiment indépendant dans son mandat ? Car les actionnaires dont principalement BW lui permettent d’accéder à cette exonération en faisant franchir le seuil des 20% ?

ï‚· Est-ce de cette façon que notre PDG est parvenu à prolonger son mandat en se rapprochant de ce pool d’actionnaires ?

ï‚· En quoi cet engagement apporte-t-il un plus de stabilité pour l’entreprise ?

ï‚· Cette mesure n’est-elle pas surtout utilisée pour permettre à notre PDG d’optimiser son patrimoine familial ?

ï‚· Les exonérations offertes par l’Etat dans ce cadre sont-elles vraiment utiles pour Verallia ?”

Communiqué de presse CGT Verallia du 21 avril 2021 

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