Être retraité-e et à la CGT, c’est indispensable !

Si la retraite constitue bien une rupture avec le monde du travail, libératrice ou douloureuse. Aujourd’hui, les retraité-e-s sont à la recherche d’une «utilité sociale» ils ne veulent pas d’occupations spécifiquement liées à l’âge, ils veulent une véritable insertion sociale et des liens avec toutes les générations.

Être retraité-e et à la CGT, c’est indispensable !

Quitter son travail, la place que l’on occupait, les personnes avec lesquelles des liens s’étaient tissés représentent toujours une perte.

Si la retraite constitue bien une rupture avec le monde du travail, libératrice ou douloureuse. Aujourd’hui, les retraité-e-s sont à la recherche d’une «utilité sociale» ils ne veulent pas d’occupations spécifiquement liées à l’âge, ils veulent une véritable insertion sociale et des liens avec toutes les générations.

Les innovations techniques qui rentrent dans la maison (Internet, Dvd, etc.) sont en forte augmentation, et ont entraîné une recomposition des loisirs, à quoi s’ajoute l’essor des voyages touristiques.  Pour autant des différences générationnelles, géographiques et culturelles persistent. En particulier, l’accès à la culture qui reste très inégalitaire. Les ouvrier-e-s, pour leur part, ont davantage besoin de rupture avec leur vie professionnelle compte tenu de ce qu’a été leur travail.

L’augmentation de l’espérance de vie ne doit pas être prétexte à une accélération de la paupérisation des retraité-e-s, mais plutôt une source de progrès social. Pour cela, nous devons construire un syndicalisme retraité à la hauteur de cet enjeu.

C’est au congrès confédéral de novembre 1969 que la CGT décide d’organiser les retraité-e-s syndiqué-e-s, et c’est en novembre 1982 que se tient le 1er congrès de l’Union confédérale des retraité-e-s (UCR).

Pour tout ce qui concerne l’emploi, l’évolution des retraites, des salaires, de la protection sociale, les droits de tous, actives, actifs et retraité-e-s, doivent être préservés, garantis et améliorés. Il en est de même pour tout ce qui touche plus généralement à la vie sociale, culturelle, aux loisirs.

C’est en renforçant le lien actives-actifs/retraité-e-s, en renforçant la CGT, que ces convergences se concrétiseront.

Les axes principaux d’actions sont le combat pour un niveau de retraite décent, la bataille pour une cohérence intergénérationnelle, le droit de s’ouvrir à une nouvelle vie à la retraite, qui ne pèse pas sur la société mais participe à son développement.

Contester, proposer, agir, négocier pour le pouvoir d’achat, la santé, le logement, les services publics, la défense de notre régime spécial constitue notre démarche revendicative qui doit s’appuyer sur un rapport de forces conséquent.

C’est pour cela que l’UFR agit pour la continuité syndicale.

En effet, on adhère à la CGT, non pas en fonction d’un âge ou d’une profession, mais en adéquation avec les principes mêmes que nous connaissons et que nous avons toujours développé, puisque quelque soit notre situation dans la société, nous défendons toujours en priorité le triptyque : emploi, salaire, retraite.

Dans l’immédiat, les retraité-e-s revendiquent :

• La fin du gel des pensions et l’amélioration du pouvoir d’achat des retraité-e-s avec l’indexation des pensions sur l’évolution des salaires et un minimum de retraite équivalant au SMIC pour tout-e retraité-e ayant une carrière complète.

• La mise en œuvre courant 2015 de la loi sur l’adaptation de la société au vieillissement et la prise en charge de la perte d’autonomie par la Sécurité Sociale.

• Le développement et le renforcement des services publics indispensables à une vie digne, en particulier dans le domaine de la santé.

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